Le CILSS, un autre Sahel est possible

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CILSS-CEDEAO : Cap sur la vision régionale partagée sur les systèmes d’élevage mobiles en Afrique de l’Ouest et au Sahel


PROJET ELEVAGES ET PASTORALISME INTEGRES ET SECURISES EN AFRIQUE DE L’OUEST (PEPISAO)

L’Atelier de Concertation technique entre les Organisations Régionales des Producteurs, et les OIG sur les études prospectives relatives à la formulation de la vision régionale partagée sur les systèmes d’élevage mobiles en Afrique de l’Ouest et au Sahel, s’est ouvert le 8 mars  2023 à l’hôtel Golden Tulip le Diplomate de Cotonou (Bénin).

Présidé par le Secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou, l’atelier qui s’étale sur trois jours, vise à partager avec les OPR, les résultats des études prospectives conduites dans le cadre de la formulation d’une stratégie régionale pour une transformation maitrisée des systèmes d’élevage mobiles en Afrique de l’Ouest et au Sahel et des réflexions qu’elles ont conduites en leur sein sur le devenir des systèmes d’élevage mobiles.

Le processus de formulation de cette stratégie, piloté par le département de l’Agriculture et du développement rural  de la CEDEAO, a été conduit à travers la réalisation de trois études de base pour mieux comprendre le fonctionnement des systèmes d’élevage mobiles en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Lesdites études sont relatives à  « l’analyse de la portée et des limites du cadre réglementaire de la transhumance transfrontalière », « L’analyse des impacts économiques, sociaux et environnementaux des systèmes d’élevage mobiles en Afrique de l’Ouest »,  « L’analyse des variables clé des transformations passées et à venir des systèmes d’élevage mobiles. 

La vision régionale de développement de l’élevage et de sécurisation de l’élevage mobile nait de cette nécessité de mettre en commun les résultats de ces réflexions et travaux qui arrivent à leur terme s’impose pour dégager les orientations finales.

Une trentaine des participants représentant les OPR (APESS, RBM, et ROPPA), les  OIG (CEDEAO et CILSS),le haut-commissariat à la sédentarisation du Bénin,  et l’Iram, les techniciens du Ministère de l’élevage du Bénin, etc.

Trois allocutions ont marqué  la cérémonie d’ouverture de l’atelier.

Adamou Mama Sambo a souhaité la bienvenue à tous les participants et félicité et encouragé le CILSS et le PEPISAO pour la tenue d’un tel atelier.

Prenant la paroleSy Alain Traoré, le Directeur de l’Agriculture et du développement rural de la Commission de la CEDEAO a  salué l’engagement des acteurs er rappelé l’apport considérable des systèmes d’élevage mobiles dans les économies nationales aussi bien des pays sahéliens (15% sur le PIB) que les pays côtiers (5 %).

Aussi, la nécessité d’harmoniser les approches de gestion et la perception des systèmes d’élevage mobiles entre les pays de départ et les pays d’accueil, apparait comme une impérieuse nécessité. 

Selon lui, c’est ce qui a conduit la CEDEAO en étroite collaboration avec le CILSS, a inscrire parmi leurs priorités, la formulation d’une stratégie régionale pour une transformation maitrisée des systèmes d’élevage mobiles.

Dans son adresse, Dr Abdoulaye Mohamadou a salué la démarche de la CEDEAO qui en étroite collaboration avec le CILSS, dans le cadre de la mise en œuvre du PEPISAO, a inscrit parmi les priorités, la formulation d’une stratégie régionale pour une transformation maitrisée des systèmes d’élevage mobiles.

« Ce type d’élevage a un fort potentiel économique et intégrateur en Afrique de l’Ouest général en et au Sahel en particulier », a-t-il indiqué.

Dr Abdoulaye Mohamadou a insisté sur « la nécessité de rapprocher les positions et surtout d’harmoniser les approches de gestion et la perception des systèmes d’élevage mobiles entre les pays de départ et les pays d’accueil des éleveurs transhumants apparait comme une impérieuse nécessité ». 

Il a affirmé que le CILSS demeure déterminé à travailler pour un meilleur épanouissement des éleveurs et agro-pasteurs dans la région.

Au terme des trois jours de l’atelier facilité par la Task Force Élevage et Pastoralisme, animée par le Hubrural, les conclusions et recommandations découlant des deux processus pour la définition des orientations de la stratégie devront être formulées et une feuille de route définie pour opérationnaliser les conclusions 

Dans son adresse, Dr Abdoulaye Mohamadou a salué la démarche de la CEDEAO qui en étroite collaboration avec le CILSS, dans le cadre de la mise en œuvre du PEPISAO, a inscrit parmi les priorités, la formulation d’une stratégie régionale pour une transformation maitrisée des systèmes d’élevage mobiles.

« Ce type d’élevage a un fort potentiel économique et intégrateur en Afrique de l’Ouest général en et au Sahel en particulier », a-t-il indiqué.

Dr Abdoulaye Mohamadou a insisté sur « la nécessité de rapprocher les positions et surtout d’harmoniser les approches de gestion et la perception des systèmes d’élevage mobiles entre les pays de départ et les pays d’accueil des éleveurs transhumants apparait comme une impérieuse nécessité ». 

Il a affirmé que le CILSS demeure déterminé à travailler pour un meilleur épanouissement des éleveurs et agro-pasteurs dans la région, avant déclaré ouverts, les travaux de l’atelier.

Au terme des trois jours de l’atelier facilité par la Task Force Élevage et Pastoralisme, animée par le Hubrural, les conclusions et recommandations découlant des deux processus pour la définition des orientations de la stratégie devront être formulées et une feuille de route définie pour opérationnaliser les conclusions.

Pour rappel, le PEPISAO mis en œuvre depuis 2019, est financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et coordonné par la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a délégué au Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), la mise en œuvre des composantes 1 et 2.